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Le crowdfunding (ou financement participatif) fait partie des pratiques de plus en plus populaires en entrepreneuriat pour lever des fonds. C’est le sujet de cette semaine lancée par Rémy dans son 40ème MSB Show que vous pouvez visionner ci-dessous :

 

Au delà d’illustrer une nouvelle forme de financement pour les entreprises, le financement participatif nous apporte de vrais enseignements sur nos pratiques entrepreneuriales. J’en ai noté trois principales que je partage avec vous aujourd’hui dans cette chronique.

Des produits et services qui ont du sens

Quel est le point commun des campagnes de crowdfunding qui fonctionnent ? Les produits ou services lancés ont une réelle histoire et apportent une valeur ajoutée impactante pour la communauté concernée. Cette histoire illustrant l’origine de la campagne et la valeur ajoutée potentielle sont les deux ingrédients du « sens ».

 

Comme je l’explique régulièrement en formation et conférence, le sens peut être représenté par une flèche comme vous pouvez le voir ci-dessous :

 

flèche de sens

 

Une campagne qui a du sens respecte cette flèche de sens. J’ai par exemple vu une campagne d’une personne qui vendait un livre et qui proposait en contre partie pour financer l’impression de son livre, des exemplaires de ce même livre (si vous donniez 500 euros, vous aviez 50 exemplaires). Cette campagne a échoué car elle n’avait pas de sens : pas d’histoire d’origine, pas de valeur ajoutée.

 

Je pense que ce principe est applicable à tous les niveaux de l’entrepreneuriat : ce qui fonctionne a du sens (une histoire et une valeur ajoutée, un impact). Vous pouvez utiliser cette flèche de sens pour tester vos idées pour voir si elles ont du sens.

Seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin

Un autre constat que j’ai pu faire est que les campagnes qui arrivent à atteindre leurs objectifs ou même les dépasser ne reposent pas sur un seul acteur, mais sur plusieurs protagonistes. Cela peut-être des partenaires média, des partenaires au niveau des contributions, des sponsors, etc.

Cela demande plus de travail en amont bien entendu, afin de coordonner la création et la coordination de cette équipe, mais l’investissement en temps en vaut vraiment la peine. J’expérimente régulièrement cet enseignement à tous les niveaux de mon activité, et je peux vous dire que l’impact n’est pas le même quand vous êtes en solo ou quand vous êtes en équipe.

 

Cet enseignement implique également un travail important en amont, avec une vraie stratégie afin de gagner un maximum de temps pendant le passage à l’action (la campagne de crowdfunding en elle même par exemple).

 

L’ère du relationnel et du réseau

La notion d’équipe rejoint celle de réseau. A l’ère de l’hyper connexion, difficile de se passer d’un réseau ou d’une communauté pour avancer dans ses projets. Le financement participatif intègre dans son ADN cette notion de réseau ou de communauté. En ayant cet appui de la foule (le « crowd »), vous augmentez considérablement vos chances de succès.

Ce principe est applicable dans bien d’autres secteurs de l’entrepreneuriat. Mais notez bien que ce réseau ne doit pas être uniquement quantitatif, mais qualitatif avant tout. Car cela ne sert à rien d’accumuler des likes ou des followers si ces personnes n’ont qu’un faible intérêt pour ce que vous faites. Le relationnel (la qualité et la solidité de la relation que vous avez créée) a par conséquent un rôle indispensable dans cette notion de réseau.

 

Pour conclure sur ce point, avoir un réseau de qualité et grandissant avec le temps augmente vos chances de succès dans ce que vous entreprenez. Cultivez donc votre sens du relationnel pour cela.

 

 

Ces enseignements venant du financement participatif ne sont pas exhaustifs bien entendu, en revanche je pense que ce sont les plus importants. Allez-vous les tester vous aussi dans votre pratique entrepreneuriale ?