Depuis quelque temps, j’observe les gens, qu’ils soient entrepreneurs ou salariés, et un constat s’impose : Nous sommes souvent des esclaves de la technologie et/ou du travail.
Je vais vous le prouver et vous expliquer en quoi cela affecte nos résultats, et apporter des solutions…
Un petit exemple avant de commencer (fictif) !
Nous sommes dimanche matin, une entrepreneuse travaille sur sa terrasse, regardez :
T’es différent !
Plus le temps passe, plus je me sens différent, ma pensée semble s’éloigner progressivement de la « normalité » (si chère à François Hollande).
Cette sensation est récente, j’ai l’impression de m’être libéré d’un poids dicté par la société, même si j’ai encore du mal à l’expliquer clairement.
Lorsque j’ai eu ma période de gros doute récemment (j’en parle ici), je me suis posé pour réfléchir, j’ai coupé internet, mon téléphone et toute source habituelle d’information (ou de dérangement au choix).
J’ai pris un bon livre, et je me suis installé sur ma terrasse, avec cette impression de liberté et de bien-être qui m’a envahi.
C’est dans ces moments-là qu’on a parfois des « Eurêka » digne d’Archimède dans sa baignoire !
« Bouffé » par la technologie
J’ai moi aussi, pendant des années, été l’esclave de la technologie : ordinateur, smartphone, réseaux sociaux…
Cependant, j’observe des personnes qui sont pires que moi à cette époque, et qui ne s’en rendent pas compte.
On en rencontre de plus en plus souvent, je vous dépeins le tableau (sans méchanceté aucune, ce n’est pas le propos) :
Imaginez…. Vous êtes à une soirée où les gens sont censés se rencontrer pour discuter affaires ou sur un sujet donné.
Quelqu’un tient le micro et parle. Vous observez l’assistance, et remarquez que 70% des gens sont sur leurs smartphones, probablement en train de tweeter ou de répondre à un SMS. Ils trouvent ça normal, et si vous leur faites la réflexion, ils le prendront à la rigolade ou ne vous écouteront pas.
Nous sommes en majorité des esclaves de la technologie, littéralement asservis par ces outils censés nous simplifier la vie !
Ne sommes-nous plus capables de vivre simplement, sans sortir notre IPAD ou notre téléphone toutes les 5 minutes ?
Cet amas de technologie, souvent inutile, nous envahi le cerveau, et nous empêche de réfléchir et de trouver des solutions viables à nos problèmes.
On a besoin d’être occupé, comme pour assouvir une pulsion, comme pour se masquer à nous-même notre vie et nos difficultés.
Et puis, il y a le travail, et son lot d’obligations…
Du travail, encore du travail !
Pendant des années, on nous a appris qu’il fallait travailler dur pour réussir. Pas mieux, ni plus efficacement, DUR et longtemps je vous dis !
Pour vous montrer l’absurdité de cette doctrine, je vais vous raconter une histoire :
J’étais salarié dans une agence web (création de sites internet et marketing pour les entreprises).
J’ai vu un collègue, qui avait terminé son travail à 17h, rester jusqu’à 19h pour prouver à son patron qu’il travaillait bien.
Comme si le nombre d’heures voulaient dire quelque chose.
J’ai eu également des patrons qui m’ont jugé sur le nombre d’heures supplémentaires que je faisais, complètement absurde dans le métier que j’exerçais !
Quand on y réfléchit, il est préférable de travailler 3 heures efficacement que de rester 5 heures et faire acte de présence.
Cette « dictature » du nombre d’heures est partout, combien de fois un collègue vous-a-t-il fait une réflexion alors que vous partiez plus tôt ?
Souvent dit sur le ton de la rigolade, cela cache pourtant une vérité : « Tu pars plus tôt, tu es vraiment un vacancier ! »
C’est la même chose lorsque l’on est entrepreneur. On se dit libre, indépendant, et nous sommes souvent débordé de « travail ». En fait, quand on s’arrête 5 minutes pour réfléchir, on se rend souvent compte qu’une bonne partie des actions menées dans la journée ont été INUTILES ! Mais voilà, on a « travaillé » 10 heures ou plus, on a donc fait notre job.
Si je vous disais que certains font plus en 2 heures que d’autres en 10 ? C’est pourtant véridique…
Ce n’est pas ceux qui travaillent le plus dur ou le plus longtemps qui réussissent, mais plutôt ceux qui le font intelligemment et avec efficacité.
Ceux là choisissent les actions les plus rentables, et laissent tomber le reste.
Peut-être êtes-vous en train de vous dire : oui, peut-être, et alors ?
Et alors, où est le problème ?
En étant prisonnier par le travail et la technologie, on passe à côté de beaucoup de choses plus importantes dans la vie.
Notre famille, les petits plaisirs simples, et finalement le véritable intérêt de notre vie : la vivre !
Nous sommes plus stressés que jamais dans l’histoire de l’humanité, poussé dans nos derniers retranchements par cette dictature du « toujours plus » !
Il y a pourtant des solutions…
Peut-on sortir de cette esclavagisme des temps modernes ?
Je vous invite à y réfléchir un moment, comme je l’ai fait, et à vous poser les bonnes questions :
A quoi rime ce que je fais ?
Quel est le sens de mes actions ?
Est-ce que je crois vraiment en ce que je fais ?
J’aimerais vous rappeler une loi, qui parait simple, mais qui s’applique en réalité dans quasiment toutes les situations de notre vie : la loi de Pareto.
Que dit cette loi si on l’applique au travail ?
20% de vos actions amènent 80% de vos résultats. Tout est dit !
Nous aurons beau passer 15 heures par jours à travailler, à nous tuer à la tâche, la plupart de nos actions seront vaines.
Au lieu de travailler plus, pensons à travailler plus efficacement, et mieux.
Quelques actions simples à mettre en place pour en sortir
Je vous propose d’essayer, pendant 1 semaine, de suivre ces instructions :
– Ne regardez vos mails que deux fois : une fois le matin, une fois le soir
– Prenez le temps de rédiger des réponses type de qualité pour vos communications par mail.
– Si vous utilisez les réseaux sociaux, faites la même chose (n’y passez pas plus de 5 minutes).
– Désactiver toutes les notifications sur vos appareils technologiques (ordinateur, smartphone…)
– Evitez les flux d’informations, quel qu’ils soient (le 20h à la TV, les flux RSS, les blogs d’actualités…)
– Mettez votre téléphone en vibreur ou éteignez-le lorsque vous travaillez sur un tâche importante
– Aménagez-vous des périodes dans la journée où personne ne pourra vous déranger.
A vous de jouer !
J’aimerais que vous me donniez votre avis sur cet article en le commentant ici.
Bravo pour cet article qui est intéressant et bien construit … effectivement nous sommes trop souvent parasité par notre environnement pour pouvoir travailler sereinement.
Téléphone, mail, messagerie instantanée (et les gens qui débarquent dans le bureau) … nous avons tout ça à notre disposition au bureau mais cette accumulation de moyens de communication fait qu’au final on n’arrive plus à avancer sur rien …
Bonjour Xavier, merci pour ton commentaire.
As-tu essayé pendant 1 semaine de changer tes habitudes pour voir ?
Il te suffit de faire un ou deux enfants et tu verras que tu n’auras plus le choix de déconnecter ou pas. Ils t’imposeront un rythme qui t’obligera à déconnecter et faire des choses dans la vraie vie, comme de jouer aux petits chevaux (quelle perte de temps) ou une bataille (quelle perte de temps aussi) 😉 Mais tu auras le plaisir de redécouvrir des choses simples de la vie.
Hello Marie, merci pour ton commentaire.
Je suis justement sorti il y a quelques temps de tout ceci, progressivement.
Pour les enfants, c’est niet, ceci dit ! ^^
Ton article est intéressant mais je trouve que tu mélanges des choses différentes: le fait que Nadia réponde aux appels le dimanche c’est plus un problème d’organisation, il faudrait qu’elle mette à la disposition de ses clients un fixe qui redirige sur son portable (ou pas !) en semaine et sur un répondeur le week-end.
C’est vrai qu’on a tendance à être hyper connectés, et je pense qu’on maîtrise mal encore ces nouveaux modes de communications apparus très récemment. Par exemple, il est parfaitement inutile de checker ses emails toute la journée (c’est d’ailleurs pour ça que tu proposes d’en faire l’expérience 😉 ).
Je pense vraiment que des experts vont apparaître dans ce domaine dans les années à venir pour nous apprendre à utiliser de manière productive tous ces nouveaux modes de communication et nous apprendre à nous discipliner.
Pour ma part j’avais tendance à répondre du tac au tac aux emails et maintenant je réponds seulement aux demandes urgentes mais je traite mes emails le lendemain matin.
Hello Aurélien, merci pour ton commentaire.
Oui, en fait, il s’agit de ne pas s’adapter au rythme des autres mais d’imposer le sien. Ce n’est pas facile, mais ça fait du bien !
euh mais çà va pas ?
si je regarde pas mes mels pdt une journée,
j’ai plus de temps à moi ensuite car il faut ratrrapper le retard…
le truc dont je peux me deco, cest FB et Twitter, là ok !
mais les mels, je consulte souvent meme si je réponds parfois
pas de suite !
Vivement les vacances quand même … avec les enfants ! 😉
Hello Weeta, merci pour ton commentaire.
Je suis sûr que tu pourrais, mais tu n’as pas vraiment envie.
Pour ma part, j’ai réussi à limiter fortmeent le nombre de mails, en faisant comme suite :
1/ Tout ce qui est notification de quoi que soit (messages forum, twitter, facebook…) –> Supprimé à la source.
2/ Désinscription à tous les trucs inutiles, puis mises en spam s’ils insistent de trop
3/ Demander aux personnes qui m’écrivent de ne faire qu’un mail avec toutes leurs demandes.
Rien qu’avec ça, la charge « Mails » est déjà bien réduite !
Tu n’as qu’a regarder dans le métro, tout le monde sur son iPhone ! Alors qu’on pourrait lire un bon bouquin ! C’est ce qui me fait peur si j’achète un smartphone.
Se déconnecter ça fait du bien parfois. C’est clair.
Bon ici Nadia a aussi la chance de pouvoir bosser au soleil, ça va quand même. Ici à Londres on fait moins les marioles 😮
Il est vrai que ces technologies nous poussent pas tous les jours à travailler efficacement. J’ai tendance à ne pas répondre au téléphone la journée, les gens n’ont pas l’habitude de ça. Ca les agace car ils ont pour habitude qu’on leur réponde toujours, tout de suite.
Il devient vite très dangereux de se rendre disponible, tout le temps car les clients ne se rendent plus compte. Il pensent que c’est normal d’appeler son prestataire le dimanche, le soir tard…
Il est vrai que nous avons souvent peu de recul face au travail. Cela nous rend stressé voire pire pour certains (c’est mon cas parfois…sans commentaire). Mais surtout réussir à se rendre compte que le boulot c’est pas toute notre vie. En passant trop de temps au boulot, je pense que l’on passe à côté de qqchose dans notre vie. Ca c’est plus grave, car le jour où il faudra faire un bilan on risque d’être déçu.
Le pire reste pour les salariés qui ont donné tout ce qu’ils avaient durant une grande partie de leur vie et qui se font virer comme des chiens.
Merci Jérome et Charles pour vos commentaires,
@charles : Pour ma part, j’ai un iphone, mais je l’utilise très modérément. Exit les push (notifications à la con pour un oui ou un non), et je le mets en vibreur voire éteins quand je ne souhaite pas être dérangé. Pour le soleil, parfois c’est pire ^^ (c’est une fiction la vidéo par contre)
@jérôme : C’est tout à fait, on risque de se réveiller un jour, à 60 ans, et de se dire : « oups, j’ai passé une bonne partie de ma vie à me tuer au travail, à quoi bon ?! »
Je partage entièrement ton avis. Avec le temps, les gens penseront à mieux communiquer ! Ou pas !
Pendant une semaine, ça fait long ! NON ? Bon, je vais essayer : Pendant mes vacances en campagne, pas de téléphone, pas d’internet, rien…Juste le calme les oiseaux et moi.
C’est la curiosité et la peur de passer à côté d’une information importante, qui me poussent à ce comportement. C’est stupide, c’est vrai.
Aujourd’hui, quand une personne ne répond pas au téléphone, il a le droit à des remarques ! Il faut penser mettre une messagerie : « Ne peux répondre pour le moment, en pleine discussion avec les oiseaux ! ».
Merci pour cet article !
Bonne journée !
@lisonlisette
Bonjour Elise, merci pour ton commentaire,
Oui, ce n’est pas facile, du moins au début ! Mais en fait, on se rend compte que les informations qu’on ingurgitent à longueur de journée nous pourrissent le moral et la tête !
A tester donc !
Re ,
J’ai donc essayé Rémy , contraint et forcé …
pas regardé mes mels depuis hier 19h ..
et là ce midi, 137 mels !
( et je compte pas les spams)..
sur ce nombre, bcp aurait pu être évité si j’avais
répondu dans la demi-journée – ( 😉 )
Donc au lieu de gérer au fur et à mesure,
j’ai un gros boulot de réponse à faire now !!
LOL
Perso, l’hyper connection ( smartphone , ordi..)
me permet de gagner du temps justement …
consulter et répondre mes mels dans une salle d’attente
permet de ne pas avoir le faire du « bureau » … et de pas
perdre du temps inutilement…
Il faut apprendre à gérer les différents outils qu’on nous donne !
Ainsi, je déco de Twitter, Fb et Skype quand je veux ..
et je m’en sers à bon escient .. et pas pour dire « coucou, comment
çà va ? »
Hello Weeta,
je comprends ce que tu veux dire. Je pense que dans ton cas, ça prendra plus de temps pour réduire les tâches.
137 mails, tu te rends compte? Combien sont vraiment utiles?
Bon courage en tout cas !
Bonjour Rémy,
Gérer ses mail est un vrai défi, j’essaie de les regarder 3 fois par jours (matin midi et soir) même si j’ai des moments de faiblesse en ce moment. C’est une vrai drogue tout comme les médias sociaux, cependant nous pouvons nous auto-discipliner, c’est une habitude à prendre.
Je me mets également hors ligne ou invisible de tous les chats (gmail, facebook) pour ne pas être dérangé pendant une tache.
Comme tu le dit, il est très important de ne pas s’enfermer dans son travail, même si c’est passionnant afin de garder contact avec ses proches.
Alex
Bonjour Alex,
le mail est parfois un bel outil d’esclavage, c’est sûr !
il est étonnant de constater que les réponses données par les internautes confirment totalement leur esclavage vis a vis du travail et de la technique avec des réponses qui démontrent leur incapacité a vivre sans. la simple idée qu’un autre mOde de vie existe, sans mail, sans bureau, au sein duquel le travail est un épanouissement et non un assujettissement leur semble tout a fait etrangere. ils ont vendu leur raison a la consommation et l ont oublié.