En ce dimanche pluvieux ici à Cannes (assez rare pour le souligner!), je lance une nouvelle rubrique hebdomadaire, qui devrait vous intéresser.
J’ai envie de parler avec vous de marketing, un terme très souvent utilisé avec peu ou pas du tout de connaissances du terrain. Les belles théories, c’est bien, l’efficacité et la mise en place sur un vrai marché, c’est autre chose !
Je remercie d’ailleurs Julien Bagein, qui m’a donné l’idée de cette rubrique grâce à son véritable coup de gueule: « 7 e-commerce sur 10 se plantent, et vous êtes le prochain ! h ».
Il explique pourquoi plus de 70% des e-commerce lancé sur internet n’ont aucune chance ou presque de réussir.
En effet, en faisant confiance à des agences qui ne savent que fabriquer un site e-commerce, et qui n’ont jamais rien vendu elles-mêmes, vous n’aurez quasiment aucune chance de réussir !
Je rencontre moi-même souvent ce problème, dans mes activités de consultant emarketing.
Les clients viennent me voir une fois que tout est en place, souvent en dépit du bon sens, et n’ont qu’un budget ridicule pour la partie pourtant la plus importante de leur business, le marketing !
Ils ont souvent tout dépensé dans la création de leur site, et ne savent pas ensuite comment y faire venir des visiteurs qualifiés et surtout comment les faire acheter !
A tout mettre dans la technique, et rien dans le marketing, ils se retrouvent souvent dans des situations impossibles et jètent l’éponge rapidement.
La stratégie marketing globale (l’angle d’attaque de votre marché et vos avantages concurrentiels en tête) et la communication sont les deux choses les plus importantes, le reste n’est qu’accessoire !
Vous pouvez avoir le site le plus beau, le plus performant techniquement, sans véritable stratégie, vous ne vendrez rien !
A la semaine prochaine pour un nouveau : « Parlons marketing! »
Tu as raison, c’est fou le nombre de gens qui se préoccupent du « comment » (la technique) avant même de se préoccuper du « quoi » (le marketing ou l’objectif) !
C’est aussi quelque chose que je rencontre dans mon activité d’orientation professionnelle. On raisonne en termes d’études, de recherche d’emploi au lieu de chercher d’abord ce qu’on veut faire…
Bonjour Sophie, merci pour ton commentaire !
Dans de nombreux domaines, c’est la même chose, on se trompe de priorités !
Très bien vu comme article. J’ai remarqué qu’il y a souvent un gap entre le « prestataire technique » (ex : une agence de création de site) et le « vendeur final » (à savoir le client du prestataire technique). Celui qui a la vision la plus précise de ce qu’il faut faire pour attirer le client, normalement c’est le vendeur final.
Problèmes :
1 – Le vendeur final n’a pas toujours conscience de sa stratégie de vente. En gros, c’est fait au feeling.
2 – Le vendeur final ne sait pas toujours expliciter clairement ce qu’il veut pour son site web.
3 – Les prestataires techniques sont parfois paresseux : Ils proposent des formules standardisées attrape-tout-attrape-rien. Et plus grave, ils ne font pas l’effort d’aider leur client à exprimer et clarfier son besoin.
Je ne veux bien entendu pas mettre tout le monde dans le même sac. Mais, j’ai l’experience de certains prestataires qui n’ont pas trop compris le sens du mot conseil.
Bonjour Olivier, et merci pour ton commentaire.
Tu as tout à fait raison, j’ai souvent rencontré le gap dont tu parles ^^ !