Carlos Diaz, le serial entrepreneur français installé dans la Silicon Valley depuis 7 ans, donne son point de vue sur le développement des start-up au niveau mondial.
Qui est Carlos Diaz ?
Identifié par les entrepreneurs comme une figure française de la Silicon Valley, il a participé au mouvement des « pigeons » en 2012.
Co-fondateur de Kwarter (2011), de BlueKiwi Software (2006) et du groupe Reflect Web de l’Agence (1996), il est aujourd’hui à la tête de « The Refiners », un programme d’accélération pour les start-up souhaitant élargir leur réseau au niveau mondial.
Pourquoi passer par la Silicon Valley ?
Carlos Diaz a un avis très tranché sur la question, et comme à son habitude, illustre ses propos par des images explicites.
« Si tu cours le même Marathon qu’un athlète doté de 2 fusées au postérieur, il arrivera premier ! »
Autrement dit, si on a une bonne idée, il faut la développer au plus vite, avant qu’un concurrent armé ne prenne le marché. San Francisco est l’endroit stratégique pour développer les SaaS et le Software !
L’avis de Carlos Diaz sur la levée de fonds
En France, l’argent reste tabou, par conséquent, beaucoup d’entreprises sont encore frileuses à l’idée d’intégrer des investisseurs dans leur capital. Si notre ambition est locale, on peut se contenter de l’argent des clients, mais si notre ambition est internationale, il faut « du carburant ».
Carlos compare les investisseurs à notre belle-mère :
« Avoir un investisseur dans ton entreprise, c’est comme avoir ta belle-mère chez toi ! Elle veut ton bien, elle fait partie de ta famille…mais c’est une contrainte de vivre avec elle ! Mais ta belle-mère n’est pas sensée rester, comme l’investisseur ! »
The Refinders, qu’est-ce que c’est ?
« Il faut penser global dès le départ. Et pour ça, il n’y a qu’une seule solution quand on est une entreprise numérique : avoir son centre de gravité dans la Silicon Valley », estime Carlos Diaz.
L’accélérateur prend 3 à 7 % du capital, en échange d’un chèque de 50.000 à 100.000 dollars pour aider à démarrer. Un modèle qui prend en compte « le fossé culturel, un élément trop souvent négligé », explique Carlos.
The Refinders a reçu 912 dirigeants de start-up en un an et en a sélectionné 25. Les candidats ont déjà développé leur équipe en Europe et ont fourni une preuve de la réussite du concept.
Que pense Carlos Diaz de Markeet ?
On rappelle que Markeet est un outil qui analyse le comportement des visiteurs de votre site internet pour leur proposer la bonne offre au bon moment.
Markeet a fait le choix de ne pas lever de fonds pour le moment, ce qui n’est pas du goût de Carlos qui, une fois de plus parle avec des images concrètes : « Ca dépend où tu veux aller, si tu veux rester à Paris ou si tu veux conquérir la lune ! »
Il nous propose d’étudier notre produit, et à demi-mots, il nous pousse vers l’autre côté de l’Atlantique…