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Après 20 ans de marketing et de communication digitale, dont une belle aventure entrepreneuriale avec son agence Bleekin, Sophie Gironi s’est lancée à nouveau en 2019… mais dans un domaine totalement différent : le coaching nutrition !

Un an après cette reconversion,  elle nous partage les coulisses de cette nouvelle aventure entrepreneuriale.

Bonjour et bienvenue ici. Peux-tu nous raconter comment tu en es arrivée à cette reconversion étonnante ?

Passer d’un poste de DirCom chez un gros acteur du web (Gandi.net) à du coaching en nutrition, ça peut effectivement paraître étonnant, mais quand on connait un peu mon histoire, ça coule un peu de source, au final.

Obèse jusqu’à l’âge de 30 ans, j’ai découvert l’alimentation cétogène en 2006 et perdu 40kg grâce à ma rencontre avec un nutritionniste en avance sur son temps. Je n’ai jamais cessé de m’intéresser à la nutrition depuis, à titre perso. Et comme je suis une blogueuse invétérée, j’ai souvent partagé mon expérience sur mon blog perso.

En 2016, alors que mon blog perso avait été mis en sommeil au profit de sujets plus pro, j’ai décidé de relancer un blog dédié, Les Assiettes de Sophie,  avec l’envie de partager mes recettes, mes expériences et mes découvertes en matière de nutrition.

Ce blog m’a permis d’être repérée par les éditions Thierry Souccar, spécialisées en nutrition et santé, qui m’ont contactée début 2018 pour me proposer d’écrire un livre de recettes. J’ai accepté, l’expérience était intéressante,  sans imaginer un seul instant ce qui allait en découler.

Fin 2018, à quelques semaines de la sortie de mon premier livre, j’ai décidé de revenir à l’entrepreneuriat, après 5 très belles années à la tête de la comm chez Gandi. Envie de voir d’autres choses, d’autant que notre vie perso prenait également un nouveau virage : nous avions décidé de devenir nomades et de vivre et travailler depuis notre camping-car, Gari le Camion (https://garilecamion.cc) en sillonnant les routes d’Europe en famille.

A la sortie du livre au printemps 2019, j’ai senti une véritable ‘vague’ d’intérêt autour du régime cétogène – on devrait d’ailleurs plus parler du mode de vie céto.  J’avais du temps, j’avais les compétences, j’ai décidé de surfer la vague : j’ai lancé un programme d’accompagnement par mail, en 28 jours. Je l’ai conçu pour qu’il soit tout automatique, avec l’idée de continuer à bosser avec mes clients sur des prestations marketing et en tirer un revenu complémentaire.

Sauf qu’aujourd’hui, c’est devenu un boulot à plein temps et l’unique source de mes revenus – modestes pour l’instant mais en constante progression. Et j’en suis ravie, parce que je crois bien que j’ai trouvé mon ikigai ! J’adore accompagner mes client.e.s, je me sens vraiment utile, mon boulot fait sens, plus que jamais. Si j’arrive à en vivre décemment d’ici la fin de l’année – ce qui parait probable – ce sera parfait 😀

Du coup, en quoi consiste ton business à l’heure actuelle ?

Seize mois après le lancement, mon activité s’est largement étoffée. Aujourd’hui, le programme en 28 jours est la ‘base’ de mon business, et de mon accompagnement, mais là où je l’avais imaginé comme le produit ‘fini’, il est devenu au final la première étape de mon accompagnement. 

Aujourd’hui, Les Assiettes de Sophie c’est toujours un blog et un programme d’apprentissage du régime céto par email,  mais aussi et surtout :

  • un groupe Facebook privé, réservé aux participants et soumis au paiement d’un abonnement mensuel,
  • une grosse base de vidéos d’apprentissage, tirées d’un Live hebdomadaire réservé au groupe que j’anime depuis avril 2020 (merci le confinement) et qui apporte une grosse grosse valeur aux participants,
  • une offre de coaching perso, qui permet aux participants de mieux ancrer leurs routines alimentaires et d’aller plus loin dans l’adoption de ce nouveau mode de vie.

    Je termine d’ailleurs une formation en coaching nutrition auprès de The Nutrition Network pour être encore plus efficace sur ce point, qui représente le plus gros de mon activité, et de mon revenu !

Qu’est ce que tu as appris pendant cette première année ?

Qu’on automatise pas la relation humaine. J’ai la chance de maîtriser les grands principes de l’automation, et je m’y suis plongée de manière intensive pour automatiser tout ce qui peut l’être, mais clairement,  ce que je vends,  ce n’est pas un programme, de l’information ou des ressources, c’est de l’humain.

Pendant les premiers mois, j’étais très focus sur mon canal d’acquisition : créer du bon contenu, optimiser le SEO, le diffuser sur les réseaux sociaux, générer de l’engagement pour être plus visible, obtenir des abonnés à ma newsletter, tout ça pour vendre mon programme.

Au final, ça marche, bien sûr, mais je me suis rendue compte que je bossais plus pour mes prospects que pour mes clients. Or, le coeur d’un business, c’est quand même les clients,  non ? 😉

En début d’année, j’ai donc revu un peu ma stratégie. Mon canal d’acquisition reste le même, mais  mon énergie est désormais plus consacrée à mes clients : animer et nourrir le groupe privé, créer du contenu pour eux d’abord, et aller plus loin dans l’accompagnement pour m’assurer de leur réussite –  ma plus grande fierté et ma motivation première, au final !

C’est plus motivant pour moi, plus efficace pour eux, et générateur de revenus supplémentaires. Ca m’a permis de lancer l’offre de coaching personnalisé,  réservé aux personnes qui ont terminé mon programme, et l’abonnement mensuel qui me génère un petit revenu récurrent.

Quels sont tes prochains challenges ? 

Trouver du temps  ! J’avais conçu un truc scalable, puisqu’automatique, mais aujourd’hui je me rends bien compte que ça ne l’est pas : je peux difficilement réaliser plus d’une dizaine de séances de coaching par semaine, sachant qu’elles donnent lieu à un suivi hebdomadaire pendant 4 semaines,  soit 40 personnes suivies en simultané.

J’ai automatisé un max de trucs, mais j’arrive aux limites de mes compétences et du ‘nocode’, souvent décrié mais qui m’a permis d’arriver jusqu’ici. J’ai encore un peu de marge sur l’automatisation, et j’ai commencé à déléguer quelques tâches à ma fille – étudiante et autoentrepreneure de tout juste 18 ans, tu la sens la fierté maternelle ?

Prochaine étape donc, mettre un peu plus les mains dans le code pour optimiser ce qui peut l’être et au fur et à mesure, déléguer un peu plus de ce qui me coûte du temps me consacrer le plus possible à l’humain !