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Parfois, tu touches le fond.

Ta vie personnelle ou professionnelle s’effondrent.
Parfois les deux en même temps.
Souvent, l’effondrement de l’une entraine l’autre…

Tu enchaines les mauvaises nouvelles.
Ca te mine le moral.
Tu dors mal et très peu.
Donc, tu prends de mauvaises décisions.
Cela amplifie tes problèmes.
Le cercle vicieux est en place.

Parfois, tu parviens à redresser la barre à temps.
Parfois non.

Les galères attirent les galères

Et là commence un cycle plus ou moins long de galères.

Tu as l’impression que rien ne va plus.
Tu t’enfonces.
Tu ne trouves pas les solutions à tes problèmes.
Tu subis la fameuse loi de l’emmerdement maximum ou loi de Murphy.
Tu peux même très vite tomber en dépression.
La pire chose car tu verras que ton entourage n’y comprendra rien.

Dans ces moments-là, tu vois que même en partant de très haut, la vie est fragile et ta situation peut t’emmener très bas beaucoup plus vite que tu ne le crois.

Je le sais car je l’ai vécu.

Que faire dans ces cas-là ?

Les charlatans du développement personnel te diront : « continue à te battre ça va passer » ou encore « pas d’abandon = pas d’échec ».

Ces phrases creusent ne t’aideront pas.

Tu risques de te sentir seul, très seul.
Tu vas broyer du noir pendant des semaines voire des mois.

Il faut absolument que tu prennes du recul.
Je sais, c’est facile à dire.
Mais je suis moi-même en convalescence de ma dernière grosse descente, j’ai donc le droit de t’en parler.

Je te préviens.

Ca va être dur, très dur.

1/ Force toi à en parler

Je sais, c’est pas simple.

Tu n’as pas envie d’en parler.

Tu as juste envie que cela cesse.

Tu as envie que tout redevienne comme avant.

Malheureusement, il n’y a pas de magie.

Attention, n’en parle pas forcément à n’importe qui.

Beaucoup vont empirer la situation sans le vouloir avec des phrases du genre « ça va passer » ou « ça ira mieux dans quelques semaines ».

Tout ça, c’est du vent bien entendu.

Il te faut en parler à 2 types de personnes, des personnes qui ont vécu la même chose que toi et un spécialiste.

Pour le premier, tu trouveras ici même une oreille attentive, je me mets à ta disposition.
Pour le spécialiste, je sais, tu as honte.

J’ai eu honte pendant des mois également.
Et puis, je l’ai fait, et ça m’a fait du bien.
Tu peux le faire aussi.

2/ Prends du recul

Je sais, c’est très dur.

Mais plus on s’accroche à sa situation dans ces cas-là, plus ça empire.

J’ai vu tant d’entrepreneurs cravacher encore plus pendant ces moments-là, et s’enfoncer inexorablement, c’est triste mais ça se vérifie souvent.

C’est contre-intuitif, mais ils faut MOINS travailler dans ces périodes là, MOINS travailler.

Tu n’es pas dans ton état normal.

Tu fais donc plus d’erreurs.

Tu ne vois plus certaines évidences.

Tu t’enfonces au lieu de t’en sortir.

Il faut que tu changes de point de vue.

Pour changer de point de vue, il faut que tu sortes la tête du guidon.

Ta vision sera plus claire si tu parviens à prendre de la hauteur sur la situation.

3/ Il faut que tu dormes !

Je sais, tu n’as pas envie de dormir.

Ou tu n’arrives pas à dormir.

C’est normal.

Mais il va falloir te forcer.

C’est con mais c’est une vérité.

Toutes les études le montrent, manque de sommeil = catastrophe !

Fais toi accompagner s’il le faut, mais tu dois dormir c’est un ordre.

Tu as de grosses difficultés, il te faut donc un cerveau frais pour prendre de meilleures décisions !

4/ Trouve quelque chose pour expier tes soucis

Ta douleur est forte.

Il faut que ça sorte.

Trouve la chose qui va te permettre de faire sortir ce « poison du malheur » qui te colle à la peau.
Aller taper dans un sac de frappe, jouer au tennis, écrire, faire du théâtre, lire, regarder des films comiques…

Il faut trouver le truc qui va te permettre de faire sortir tout ça.

Tu as un trop plein d’émotions, de difficultés qui te minent.

Ce point là est très complexe car je suis sûr que tu n’as envie de rien.

Pour citer mon exemple, je suis un fan absolu de tennis.

Le simple fait de passer devant un court de tennis me donne envie de jouer.

Pendant ces périodes, je n’avais pas la moindre envie de jouer.

Tu ressens surement la même chose.

Mais tu vas trouver quelque chose qui va t’aider à sortir la tête de l’eau.

C’est con, mais cet adage est véridique :

après la pluie vient le beau temps…