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Depuis de nombreuses années, les indépendants réclament des droits identiques aux salariés au sujet des allocations chômage. Nous ne pouvons que leur donner raison : le risque pour un entrepreneur est plus grand que pour un salarié, pourquoi n’aurait-il pas une protection au moins identique ? Une bonne nouvelle est arrivée…

La protection sociale des indépendants

Première bonne nouvelle : Que l’on soit salarié, travailleur indépendant ou dirigeant assimilé salarié, la couverture maladie est désormais identique pour tous.

En cas d’arrêt de travail : Les indemnités journalières garantissent un revenu de remplacement lors d’un arrêt de travail.

  • Si vous êtes travailleur indépendant, vous pourrez percevoir des IJ en cas d’hospitalisation, de maladie ou d’accident (pour les commerçants et les artisans uniquement, les professionnels libéraux ne pouvant en bénéficier).
    En fonction de votre revenu, leur montant sera compris entre 21 € minimum et 55 € maximum par jour.
    Attention : les micro-entrepreneurs qui déclarent un revenu annuel inférieur à 3 862,80 € ne peuvent pas obtenir d’indemnités journalières
     
  • Si vous êtes assimilé salarié, et quelle que soit la raison de cet arrêt de travail, le montant de vos IJ sera égal à 50 % de votre salaire journalier de base, calculé sur la moyenne de vos salaires bruts des 3 derniers mois. Il sera d’un montant maximum de 44 €.

ET le chômage alors ?

La loi « avenir professionnel » offre aux travailleurs indépendants l’accès à une indemnité chômage sous certaines conditions. Un communiqué de presse du 18 juin 2019 précise qu’ils pourront percevoir une indemnisation  de 800 euros sur 6 mois si leur activité professionnelle a généré un revenu minimum de 10 000 € par an sur les deux dernières années, avant liquidation judiciaire.

Ce n’est pas le Pérou, mais c’est une avancée notable !