Je suis heureux de recevoir aujourd’hui une startup française qui commence à faire du bruit.
Voici leur histoire…
Il y a deux ans, nous passions le BAC et aujourd’hui nous avons l’ambition de révolutionner les nuits françaises avec Gatzbee.
Une histoire proche du storytelling
Le projet est né d’un problème que l’on voulait résoudre. Il nous est tous déjà arrivé de rester chez soi les soirs de weekend, ne sachant que faire ou n’ayant pas un sous en poche pour se rendre dans un bar ou encore en boîte. Le soir de « trop », comme par instinct nous nous sommes tournés vers les différentes plateformes de téléchargement et vers internet, dans le but de trouver notre bonheur c’est-à-dire une alternative aux soirées classiques, mais à notre grande surprise : rien !
Sachant que partout dans le monde chaque weekend, voir chaque soir, un nombre incalculable de jeunes est à la recherche d’une soirée « potable », le fait qu’aucun site ou application n’apparaissent directement fût surprenant. Suite à cette surprise, nous avons décelé une opportunité et c’est alors qu’est née l’idée de Gatzbee !
Une alternative aux soirées « classiques »
Gatzbee est une application mobile proposant des houseparties à proximité. Le principe est simple : en fonction de vos goûts musicaux l’application vous indique les soirées de particuliers près de chez vous. Pour y participer, il vous suffit simplement de payer une cotisation relative aux frais d’organisation fixés par l’organisateur. Les événements étant exclusivement proposés par des particuliers.
Aujourd’hui, l’aspect socialisant des soirées a totalement disparu. En effet, lorsque l’on sort on ne fait plus de vraies rencontres, qu’elles soient amicales ou autres. De plus, les boîtes de nuits et les bars affichent des tarifs excessivement élevés difficilement supportables pour les jeunes. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons offrir une nouvelle expérience, adaptée aux goûts de chacun et beaucoup plus abordable.
Quand soirée rime avec boulot
Une startup est une petite structure, de ce fait chaque membre de l’équipe, quel que soit son profil, se voit confronté à toutes les dimensions du projet. De plus, aucune formation nous prépare à 100 % à tout ce que l’on doit savoir faire, il faut donc être autodidacte et apprendre vite (et lire le guide des startups du MSB ici).
Dans notre cas, nous savions que nous devions faire un grand nombre de soirées afin de nous faire connaître.
Cependant, nous ignorions à quel point la construction d’une communauté serait complexe. Nous devons transformer l’intérêt que les jeunes portent à notre concept en résultats : abonnés, utilisateurs, etc. Pour se faire, nous devons constamment innover avec de nouvelles idées.
Entreprendre à 20 ans : Nous n’avons rien à perdre !
Tous les entrepreneurs vous le diront : manager un projet nécessite beaucoup de temps et de sacrifices, plus encore lorsque l’on est étudiant. Dans notre équipe, les commerciaux jonglent entre business plan et partiels, pendant que les développeurs alternent codage et nuit blanche de révision. Un quotidien bien différent des autres étudiants.
Aussi, lancer sa startup nécessite des moyens financiers conséquents que l’on ne possède pas forcément à notre âge.
Malgré tout, entreprendre si jeune a bien des avantages. L’ignorance et l’incompétence, que l’on pensait être nos défauts, sont devenus nos deux grandes forces. Le fait de ne pas savoir comment se font les choses nous permet d’apporter une nouvelle vision, une nouvelle façon de faire, d’innover.
De plus, nous n’avons aucune responsabilité financière et familiale puisque nous n’avons pas de prêt, ni d’enfants à charge. Nous n’avons donc rien à perdre en tentant notre chance.
Une équipe performante et un investissement total
Comme je l’ai souligné précédemment, entreprendre n’est pas chose aisée. Pour espérer réussir, il faut monter une équipe compétente partageant la même vision et s’investir totalement car dans l’univers startup, plus qu’ailleurs, la survie n’est pas garantie. Chaque jour vient avec son lot de challenges.
La peur de l’échec n’est pas une mauvaise chose en soi, car cela nous pousse à nous surpasser pour éviter d’échouer.
Toutefois, ça peut être un handicap si elle nous empêche d’entreprendre.
L’échec n’est pas une fatalité juste une réalité pour un bon nombre d’entre nous. C’est à nous de tout donner pour faire partie des rares exemptions qui réussissent. Selma et Rémy en parlent très bien ici.
Merci à toi Rémy de nous permetre de nous exprimer ici et rendez-vous sur Gatzbee !