L’échec, vécu souvent mal, est parfois pourtant une véritable claque positive pour aider les entrepreneurs à aller plus loin. Ces quelques exemples devraient vous empêcher de croire que c’est toujours grave. Oui, TOUS les entrepreneurs vivent des échecs, mais ce n’est pas forcément la fin pour autant !
Je vous raconte une belle casserole
J’ai pour ma part vécu un bel échec entrepreneurial à Lyon, entre 2002 et 2003. J’avais lancé une activité de technicien informatique à domicile. Mon inexpérience et mon manque de clients m’ont vite fait comprendre qu’il me fallait changer mon fusil d’épaule. Ce fut tout de même une belle expérience.
On a parlé de l’importance de l’échec dans l’entrepreneuriat en podcast ici.
Le cas Wonderbox
Lorsque Bertile Burel et son mari lance leur désormais célèbre coffret cadeau, ils décident de se lancer en France et aux Etats-unis en même temps. Ils voulaient absolument imposer leur idée rapidement sur ces 2 marchés.
Ce fut un fiasco total, avec 2 activités qui n’étaient toujours pas rentables après 2 ans et qui menaçaient leur aventure.
La décision fut prise d’abandonner, la mort dans l’âme, l’activité américaine de l’entreprise.
Ce fut le début du succès, car ils ont pu se concentrer sur un marché et le développer jusqu’à avoir aujourd’hui plus de la moitié du business en France.
Ils ont depuis à nouveau ouvert dans différents pays européens, et génèrent aujourd’hui près de 186 millions d’euros de CA dont 25% à l’étranger !
Il a dû céder Promovacances pour des cacahuètes
Denis Chalumeau avait une entreprise florissante en 2001, Promovacances, qu’il allait vendre pour plus de 30 millions d’euros, tout était parfait.
Malheureusement, cette vente ne se fera jamais à cause des attentats du 11 Septembre. Cela fait changer d’avis tous les acheteurs.
Endetté, il est contraint de vendre l’entreprise une bouchée de pain.
Heureusement pour lui, il avait développé, en parallèle, un autre site web, seloger.com.
Un business plus stable, pas du tout impacté par les événements, et qu’il parviendra à hisser comme un des leaders sur le secteur de l’immobilier.
Il le revend en 2010 puis devient business angel. Il a depuis replonger dans l’entrepreneuriat avec sefaireaider.com et Openoox.
Solic a succombé à la crise de 2008
Nicolas Doucerain avait tout pour être heureux au niveau professionnel début 2008. Une entreprise prospère de conseil en ressources humaines (92 salariés et des finances saines).
La crise de cette année-là a pourtant tout changé, il a perdu la moitié de ses contrats !
Il a lutté 5 ans, mais n’a pas réussi à redresser la barre et a été contraint d’arrêter.
Depuis, il a rebondi, et de belle manière !
Il intervient comme conférencier dans toute la France et il s’est reconverti dans la gestion de crise, pas mal !
Et vous, avez-vous vécu des échecs ?