Nouveau : Doublez votre chiffre d'affaires grâce à l'intelligence artificielle

Pouvez-vous présenter TextMaster en quelques mots ?

Bonjour Remy, merci de m’accueillir sur votre blog et ravi d’échanger avec vous sur ce beau sujet. TextMaster est une plateforme de traduction et rédaction en ligne qui permet de commander en quelques clics des services professionnels de traduction ou rédaction, directement sur Internet.

Nous permettons à nos clients de commander leurs contenus en toute autonomie, à toute heure du jour et de la nuit, avec des tarifs transparents et avantageux, et ce très rapidement. Nous accompagnons aujourd’hui un peu plus de 5 000 clients, notamment des sites e-commerce, agences de communication, PME, grands comptes et acteurs du tourisme dans la production de leurs contenus, pour des projets de quelque centaines de mots à plusieurs centaines de milliers de mots.

Quels sont pour vous les principaux challenges de l’entrepreneuriat?

Je pense qu’ils sont propres à chaque entrepreneur et varient en fonction du secteur d’activité. Je vais donc parler de ce que je connais le mieux, à savoir les sociétés innovantes à croissance rapide : les start-ups.
Je pense que le premier challenge est de ne pas tomber dans le piège de l’idée improbable, la fausse bonne idée qui n’a pas d’applications économique concrète.

L’idée géniale ?

Beaucoup de futurs entrepreneurs pensent, à tort selon moi, que tout part de l’idée (« J’en parle d’ailleurs aussi dans mon livre ici / Rémy). Evidemment, il faut une base de départ, mais la vraie bonne idée est une idée simple, une réponse simple à un besoin complexe plutôt qu’une révolution en tant que telle qu’il faudra faire accepter à des clients qui devront changer leurs habitudes pour s’adapter aux vôtres.

L’intelligence doit en revanche être mise dans chaque étape de l’exécution de cette idée, pour faire bien mieux que les concurrents, et bluffer ses futurs clients.

Un marché large ?

Le second est de viser un marché suffisamment large pour justifier tous ses efforts et ses sacrifices. Mettre ses économies et des années de labeur et de sueur dans un projet de petite envergure conduit souvent à la frustration et, in fine, à l’échec. Avant d’entreprendre, il faut accepter de gagner beaucoup moins qu’en étant salarié, pendant un certain nombre d’années, et ce sans garantie de succès… 90% des entrepreneurs ont une vie que peu de salariés envieraient…

Quelles sont vos limites ?

Enfin, accepter et comprendre ses limites en tant qu’individu. Avoir assez confiance en soi pour tracer une trajectoire précise et ne pas en dévier à chaque fois que le vent tourne, et en même temps être assez lucide pour se remettre en question quand les choses ne vont pas. Tout cela est très schizophrène…
C’est d’ailleurs toute la difficulté d’entreprendre, où il faut savoir accélérer et freiner en même temps, manager ses équipes tout en assumant ses nombreuses taches opérationnelles, accepter qu’une urgence vienne systématiquement en chasser une autre, et que les vacances deviendront un concept de plus en plus abstrait. Si tout cela ne vous a pas déjà dégoutté, alors vous avez probablement le profil de l’emploi 😉

Devenir riche ?

J’ajouterai pour finir qu’on n’entreprend pas parce qu’on veut devenir riche, ou que ne supporte pas d’avoir un patron, mais parce qu’on ne se voit tout simplement pas faire autrement et que la passion prend immédiatement le dessus. Et c’est souvent une voie de non retour 😉

Quelle dimension internationale doit intégrer une start-up à sa création ?

C’est tout un débat… Je pense pour ma part qu’il faut intégrer la dimension internationale le plus rapidement possible. Cela permet de prendre position rapidement sur des marchés avant que d’autres le fassent pour vous.

Les inconvénients

Mais si l’on comprend bien les avantages, cela n’est néanmoins pas à la portée de toutes les entreprises pour plusieurs raisons :
– cette stratégie ambitieuse demande des moyens conséquents
– les erreurs commises sur un marché sont répétées sur autant de marchés adressés, et viennent considérablement gonfler l’ardoise
– cela implique une dispersion à un stade de développement critique de l’entreprise qui peut avoir des conséquences fatales

Pour conclure

En conclusion, je recommande d’adresser l’international le plus tôt possible, dès lors qu’on s’y sent près et qu’on en a les moyens, en privilégiant les marchés les plus stratégiques plutôt que de multiplier les efforts, et les difficultés, sur des marchés secondaires. Reste la question du comment : équipes locales ou développement centralisé.
Tout dépend de la distance et du décalage horaire avec le marché cible, je privilégierais une équipe centralisée en Europe et des équipes locales aux Etats-Unis et en Asie… en emmenant un de vos meilleurs capitaines pour superviser le développement, au moins au début.

Où en êtes-vous de votre côté ? Dites-le en commentaire !