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Soyons honnêtes, non.

Enfin, oui, tout le monde peut se lancer dedans mais les chances de succès sont vraiment très limitées.

Pourquoi ? Parce que votre projet doit répondre à des critères stricts que tout Business Angel, fonds d’investissement, investisseur privé regardera avec attention (voir la vidéo de Rémy à ce sujet).

Retour sur les principales causes de refus :

 

  • Projet trop jeune, ou « early stage » : en substance, votre projet n’est pas encore, à leur sens, arrivé à sa maturité. Généralement avec 2/3 ans et 2/3 millions de chiffre d’affaires, les portes des fonds d’investissement se fermeront naturellement… mais pas pour toujours !
  • Marché de niche trop étroit : votre projet est bien, personne n’en doute. Mais n’oubliez pas qu’un investisseur se projette à 5 ans (pour des raisons fiscales essentiellement) et donc qu’il envisage toutes les potentialités, surtout celle de la croissance de votre entreprise. A vous de lui démontrer que non, la niche n’est pas trop petite ou bien que votre projet peut s’internationaliser… Sinon, ce sera pour un prochain tour.
  • Trop de dépendance à un acteur du marché : vous travaillez dans un secteur relativement fermé, avec quelques concurrents… Mais pour vous démarquer, vous devez investir massivement auprès d’un acteur (type Google AdWords). Autant vous le dire, les investisseurs n’aiment pas ça : ils y verront une course à l’enchère dont tout le monde devrait sortir perdant.
  • Risque de mésentente entre les associés : n’en doutez pas, les investisseurs sont rompus à l’exercice et ils savent déceler la moindre trace de mésentente… Ce qui les fera fuir aussi vite que neige fond au soleil.
  • Personnalité du dirigeant : dans la même veine, ils ont l’habitude de cerner les gens. Considérer que c’est un fait. Bien qu’il soit important d’être un minimum mégalo lorsque l’on cherche à lever des fonds, attention à ne pas franchir la ligne rouge.
    Leur réaction va être simple : soit ils croient au projet mais le dirigeant les dérange : ils feront ce qu’il faut pour « l’évacuer proprement », soit ils diront niet, devant l’impossibilité visible de cohabiter avec une personnalité… disons trop envahissante.
  • Risques légaux : votre projet est toujours aussi super, cependant vous vous heurtez à une position monopolistique, qu’elle soit de fait (acteur dominant depuis des années, type Google) ou de droit (ne citons que les taxis, avocats, expert-comptables…). Vous avez tôt fait de prévoir des frais d’honoraires d’avocats et de procédures dans votre business plan, frais qui ne manqueront pas d’arriver.
    Face à ce type de risque : soit les investisseurs y voient une réelle force et mettront les moyens, soit ils vous sentent trop léger ou le combat impossible à gagner et vous en reparlerez avec eux… dans quelques années.
  • Absence de potentiel : l’idée est bonne, l’équipe sympa, vous avez visiblement plein d’ambitions et de projets en tête… mais non, non, votre projet ne décollera pas, ou du moins, ne décollera pas autant que vous le souhaitez. D’où l’importance d’une étude de marché bien construite.
  • Trop d’éparpillement : trop de projets tuent le projet. Partez d’un principe simple : vous avez un métier, un seul et vous le faites bien. Au mieux, vous serez moyen en tout. Sachez que les investisseurs n’aiment pas les gens moyens, qui leur feront des gains moyens à terme. Cela ne marche pas.
    Il vaut mieux revendiquer une seule compétence que vous maitrisez totalement (quitte à vous entourer ensuite pour le reste) que dire « je sais tout faire ».
    Les investisseurs apprécieront plus facilement de financer des postes/compétences/talents qui sont des experts en leur domaine que de financer un blanc-bec qui prétend tout savoir faire et qui, au final, ne fera que faire capoter son projet, à cause d’un égo trop important.

 

Vous l’aurez sûrement compris, au travers de ces principaux motifs de refus, tout le monde n’a pas intérêt à se lancer dans la course à la levée de fonds.

Partez du principe que les investisseurs ne vous veulent aucun mal, que leurs questions ne sont jamais pour vous mettre en porte-à-faux mais bien de comprendre votre projet.
En revanche, partez également du principe qu’ils n’apprécient pas perdre leur temps. Ils vous laissent des cartes pour jouer, mais le jeu se limite à une seule partie.

 

La levée de fonds : tout le monde peut se lancer dedans, vraiment ?
Vous seul détenez la réponse maintenant.